Le combat du siècle

Quand le choc survient

c’est un étouffement de coups

 

la face paternelle

s’abandonnant à la joie

de sa douleur.

 

Œdipe, boumayé

crie la foule de mon Kinshasa intérieur

 

Œdipe, tue-le.

 

-

 

C’est quand rien ne se passe

que nous, les hommes,

nous plions au temps.

 

L’attente émousse l’esprit,

le rêve nous détourne

de la terre tiède d’enfants.

 

Le feu de nos têtes

fait une coiffe de lave

qui se fige,

une promesse de statue.

 

Un avenir fixé

dans les livres,

quelques chiffres

après le point.

 

Souvent le cœur des hommes,

sportif de salon,

sirote les restes

usés infusés

d’une vieille passion.